Comment créer des campagnes e-mailing engageantes et efficaces ?
- Laly Ducos
- il y a 2 jours
- 6 min de lecture

On entend souvent que l’e-mail, c’est dépassé et qu'il faut que poster sur les réseaux sociaux, qu’il faut faire des vidéos, des carrousels, des lives, bref : “être partout”.
Mais soyons honnêtes : quand on vient de lancer sa boîte, on n’a ni le temps, ni les moyens de “tout faire”. Et surtout, ce n’est pas toujours ce qui marche le mieux.
L’e-mailing, lui, continue de faire ses preuves. Dans l’ombre des likes et des vues, il reste l’un des outils les plus puissants pour parler à sa cible — directement, personnellement, efficacement.
Nous vous présentons un fait intéressant : le taux d’ouverture moyen en 2025 est de 42,35 % pour certaines industries, avec un taux de clic autour de 2,44 % (MailerLite). Et oui, presque une personne sur deux ouvre les mails qu’elle reçoit.
Et ce n’est pas réservé aux grandes marques avec des bases de données géantes. Pour les jeunes entreprises, les freelances, les créateurs qui se lancent, c’est un canal stratégique pour créer du lien avec votre cible, tester des offres, générer des ventes… sans exploser le budget !
La question à se poser c’est : “Comment je fais bien mon e-mail, sans perdre mon temps, et surtout sans être trop insistant pour ma base de données ?
On vous guide étape par étape : de la préparation de votre campagne à la création du contenu, en passant par l’optimisation technique et l’automatisation. L’objectif : vous donner une méthode claire, accessible et efficace pour communiquer sans perdre de temps.
I. Poser les bases d’une campagne performante
Avant de se lancer dans le design ou les textes accrocheurs, il y a une étape que l'on néglige souvent (et qui pourtant change tout) : la préparation de la campagne d'e-mailing. Une campagne e-mailing efficace commence toujours par une intention claire, une check-list bien construite et un minimum de stratégie.
Avoir un objectif précis (pas juste “envoyer une newsletter”)
“Envoyer une newsletter” n’est pas un objectif. Un vrai objectif, c’est : générer 100 clics vers ton offre, obtenir 10 prises de rendez-vous, réengager les inscrits inactifs. Bref, quelque chose de concret, et de mesurable.
Pour cela il y a la méthode SMART (Spécifique, Mesurable, Atteignable, Réaliste, Temporellement défini) pour éviter les campagnes floues qui ne servent à rien.
C’est en sachant pourquoi tu écris que tu sauras comment le faire !
Construire une liste de qualité (et oublier les raccourcis).
Acheter des bases d’e-mails, c’est tentant… mais c’est un énorme piège. Tu envoies des messages à des gens qui ne t’ont rien demandé, et tu risques d’atterrir en spam dès les premiers envois.
Une bonne liste, ça se construit :
avec un formulaire sur le site ou les pages de vente
en proposant un bonus (checklist, mini-guide, vidéo, etc.)
en donnant une vraie bonne raison de s’inscrire
Une base plus petite mais engagée vaut bien mieux qu’une base immense et inactive.
Segmenter pour mieux cibler.
Parler à toute la liste de la même façon, c’est passer à côté de beaucoup de monde. Un prospect froid n’a pas besoin du même message qu’un client fidèle.
On peut segmenter par :
comportements (clics, achats, inactivité)
localisation
intérêt ou source d’inscription
Et ça fonctionne : les campagnes segmentées peuvent générer jusqu’à 760 % de revenus en plus (source : Mailmodo ). C’est un levier simple, mais redoutablement efficace.
II. Créer du contenu qui capte l’attention.
Une fois les bases posées, il est temps de passer à ce que les abonnés vont réellement voir : l' e-mail. Et là, pas question de bâcler. Parce qu’un bon message, ça se lit, ça donne envie de cliquer… et surtout, ça ne finit pas à la corbeille.

Rédiger un objet d’e-mail qui donne envie d’ouvrir.
C’est la première impression. Et souvent, la seule chance que vous aurez pour capter l’attention.
Et on a une stat qui fait réfléchir : 47 % des destinataires ouvrent un e-mail uniquement en se basant sur l’objet.
Moralité : l’objet, ce n’est pas un détail. Quelques bonnes pratiques :
Clair et direct (pas de phrases creuses type “Newsletter n°17”)
Concis : entre 30 et 50 caractères max
Une petite touche de curiosité ou de bénéfice clair
Exemple :
“Nos dernières actus” : Ça, c'est non !
“3 erreurs qui plombent tes ventes par mail” : La c'est mieux.
Personnaliser le contenu.
Ce sont des humains, pas à une base de données ! Alors il faut leur parler comme à des vraies personnes.
Un simple “Bonjour Julie” au lieu de “Bonjour” peut déjà faire la différence ! Et adapter le contenu en fonction des comportements ou des préférences du lecteur, c’est encore mieux.
Alors :
utilisez le prénom
renvoyez à une action passée (“Suite à ton téléchargement…”)
proposez un contenu pertinent pour le profil du destinataire
Rendre la lecture facile et agréable.
La cible n’a ni le temps ni l’envie de déchiffrer un pavé. Il faut aller à l’essentiel.
Quelques astuces simples :
Aérer le texte : pas plus de 3 lignes par paragraphe
Les listes à puces (comme ici)
Placer l'appel à l’action (CTA) de manière claire et visible
Éviter les gros blocs de texte sans respiration
Il faut que ça se lise vite, facilement, même sur mobile.
III. Optimiser la délivrabilité et l’engagement.

Même avec un contenu de qualité, une campagne peut échouer si les e-mails n’arrivent pas dans la boîte de réception, ou s’ils ne génèrent aucune interaction. Travailler la délivrabilité et l’engagement permet de maximiser l’impact de chaque envoi !
Assurer une bonne délivrabilité.
Un e-mail bien pensé ne sert à rien s’il termine dans les spams. Il est donc essentiel d’optimiser les paramètres techniques qui influencent la réputation d’expéditeur.
Pour cela, il faut :
Configurer correctement les protocoles SPF, DKIM et DMARC
Éviter les mots déclencheurs de spam dans les objets et contenus
Supprimer régulièrement les adresses inactives ou erronées
S’assurer que le lien de désabonnement est visible et fonctionnel
Maintenir une base saine, c’est aussi garantir une meilleure réception pour les messages à venir !
Favoriser l’interaction.
Les fournisseurs de messagerie valorisent les e-mails qui génèrent des actions. Plus il y a d’ouverture, de clics ou de réponses, plus la campagne est perçue comme légitime.
Quelques bonnes pratiques :
Ajouter un appel à l’action clair (un lien, un bouton, une invitation).
Varier les formats : texte, visuel, question directe.
Tester différents objets ou moments d’envoi (A/B testing).
Il ne s’agit pas d’avoir un taux de clic parfait, mais d’encourager une réponse, même minime, pour signaler que l’e-mail a de la valeur.
IV. Automatiser son e-mailing pour gagner en efficacité.
Lancer des campagnes manuellement, une par une, peut rapidement devenir lourd à gérer, surtout quand on commence à multiplier les offres, les cibles ou les temps forts commerciaux.
C’est un bon levier pour gagner en efficacité, tout en conservant une approche personnalisée !
Mettre en place les séquences essentielles.
L’objectif n’est pas d’automatiser pour tout robotiser, mais il est de prévoir certains messages clés qui sont là au bon moment.
Par exemple : un e-mail de bienvenue envoyé juste après l’inscription permet de poser les bases de la relation avec la cible. Une relance pour panier abandonné, quelques heures après une visite non convertie, peut rattraper une vente manquée. Un message de remerciement après un achat ou une demande d’avis quelques jours plus tard renforce la confiance. Et quand un contact ne montre plus de signe d’intérêt depuis un certain temps, une relance discrète peut raviver l’attention !
Ces séquences ne remplacent pas l’initiative, mais elles assurent une présence régulière, cohérente, et souvent plus réactive que les envois manuels.

Conclusion
L’e-mailing n’est ni dépassé, ni réservé aux grandes entreprises. Bien au contraire. C’est un levier direct, flexible, peu coûteux, et redoutablement efficace quand il est bien pensé. Il permet de construire une relation durable avec son audience, de tester des offres, de générer des ventes ou simplement de garder le lien avec sa communauté — sans dépendre des algorithmes des réseaux sociaux.
En posant des bases solides, en rédigeant des contenus qui suscitent l’intérêt, en optimisant la délivrabilité et en automatisant les séquences clés, chaque campagne peut devenir un vrai outil de croissance, même avec peu de moyens !
Vous avez un projet ou une problématique de communication ? Contactez-nous, et voyons ensemble comment mettre l’e-mailing au service de votre communication !
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